Réduction de la taille des aréoles
La réduction de la taille des aréoles est une intervention de chirurgie esthétique destinée à accentuer l’harmonie de la poitrine. Cet acte assez léger et rapide nécessite pourtant beaucoup de finesse de la part du chirurgien pour que le résultat obtenu soit optimal.
Qu’est-ce que la réduction de la taille des aréoles ?
L’aréole est le disque pigmenté qui entoure le mamelon du sein. Pour être en harmonie avec ce dernier, elle doit être centrée, bien ronde et d’un diamètre raisonnable. Mais, certaines femmes la jugent de taille trop importante. Et, comme ils sont symbole de féminité, un défaut esthétique des seins peut être à l’origine d’un mal-être, d’une gêne, voire de complexes.
Dans ces cas-là, une intervention de chirurgie esthétique simple et rapide permet une réduction de la taille des aréoles.
A qui s’adresse la réduction de la taille des aréoles ?
La beauté est un concept subjectif et chaque patiente est unique. Il est néanmoins communément admis que, au-delà de 5 centimètres de diamètre, l’aréole peut effectivement être de taille trop importante pour être en harmonie avec le reste de la poitrine.
Les causes potentielles de ce défaut sont diverses : développement excessif au cours de la croissance, vieillissement, allaitement, seins tubéreux, plastie mammaire antérieure etc.
Ainsi, dans ces cas-là notamment, il peut s’avérer nécessaire de procéder à une réduction de la taille des aréoles, pour améliorer l’aspect esthétique des seins et rendre à la patiente toute confiance en la féminité de sa poitrine.
Les étapes de l’intervention
Tout savoir et tout comprendre
Se préparer à l'intervention
Les deux consultations préalables avec le chirurgien constituent une étape essentielle. Il s’agit de moments d’échange importants, au cours desquels la patiente peut exposer ses motivations, ses objectifs, mais aussi ses craintes quant à l’intervention. Le médecin est là pour l’écouter, la comprendre, la renseigner et évaluer l’efficacité potentielle du traitement. Pour cela, il se livre à un examen visuel attentif de la poitrine, insistant plus particulièrement sur les proportions entre les seins, les mamelons et les aréoles. C’est sur la base de son expérience, de ses connaissances et de son savoir-faire qu’il peut alors proposer une stratégie chirurgicale adaptée. Il est fréquent de montrer à la patiente des photographies avant-après de cas proches du sien, ceci afin qu’elle puisse se faire une idée du résultat post-opératoire.
Par ailleurs, l’anesthésiste doit aussi être rencontré et certains examens sont nécessaires : échographie avant 30 ans, mammographie lorsque le sujet est plus âgé. Un bilan sanguin doit par ailleurs être réalisé.
Déroulement de l'opération
Il s’agit d’une intervention réalisée en chirurgie ambulatoire et qui dure généralement moins d’une heure. Selon les cas, l’anesthésie est locale, accompagnée ou non d’une sédation, parfois générale, le plus souvent lorsque c’est le souhait de la patiente à des fins de confort. La technique opératoire est celle du « round block » qui consiste à retirer la partie extérieure des aréoles trop larges, puis à pratiquer des sutures à la frontière des deux zones de pigmentation différente. Parfois, un fil de cerclage péri-aréolaire profond est mis en place. Il a alors pour but d’éviter l’élargissement ultérieur de l’aréole.
Suites opératoires
Les douleurs post-opératoires sont vraiment légères. Elles ressemblent à des courbatures, sont bien prises en charge par le traitement antalgique prescrit et disparaissent en quelques jours.
La patiente retrouve immédiatement une vie normale et peut très souvent retourner travailler dès le lendemain.
Il est néanmoins possible qu’apparaissent de très légers hématomes et œdèmes. Ils se résorbent spontanément en une dizaine de jours.
Il faut par contre attendre environ 1 mois avant de reprendre une activité sportive normale, ceci afin d’éviter les tensions sur les sutures réalisées en fin d’opération.
Quels résultats pour cette intervention ?
Réduction de la taille des aréoles avant / après : résultat
Bien qu’il s’agisse la plupart du temps d’un acte chirurgical simple et léger, la réduction de la taille des aréoles réclame énormément de finesse de la part du praticien pour obtenir un résultat optimal. Sous cette condition de savoir-faire du chirurgien, les résultats sont généralement remarquables et correspondent aux attentes des patientes. Les premiers effets sont immédiatement visibles mais continuent de s’améliorer pendant quelques semaines.
C’est seulement au bout d’un an au minimum que le résultat final peut réellement être observé. C’est effectivement le temps nécessaire pour que les cicatrices prennent leur aspect définitif. Sur ce point-là, le rôle de la patiente est prépondérant. Elle doit apporter aux cicatrices tous les soins nécessaires, notamment en leur appliquant fréquemment une crème réparatrice. Il est aussi primordial de les protéger des rayons solaires pendant au moins 12 mois.
Réduction de la taille des aréoles : prix et prise en charge
La plupart du temps, la réduction des aréoles est un acte chirurgical purement esthétique, non couvert par l’Assurance Maladie. Le tarif de l’intervention est différent d’une patiente à une autre. Ainsi, il ne peut être communiqué sous forme de devis qu’au cours du cycle préopératoire.
Questions fréquentes
Quelles sont les précautions préopératoires à respecter avant une réduction de la taille des aréoles ?
Elles sont détaillées par le praticien au cours des consultations préliminaires. Il est notamment primordial de stopper la consommation de tabac, qui pourrait entraîner des troubles de la cicatrisation ou des nécroses. Tout traitement médicamenteux à effet anticoagulant est par ailleurs à proscrire, ceci afin de réduire les risques de saignements et de formation d’hématomes. D’autres précautions peuvent venir s’ajouter aux précédentes, en fonction des antécédents de chaque patiente.
Est-il parfois nécessaire de procéder à une seconde opération ?
C’est en effet possible, très rarement. C’est notamment parfois le cas pour des aréoles initialement très larges, en particulier lorsque la patiente présente par ailleurs le syndrome des seins tubéreux. Une intervention secondaire peut alors être nécessaire 6 à 12 mois après la première.
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